Défi' 13 de la nouvelle année : princes et princesses!!!
Mathilde EST une princesse, c'est une évidence. Elle a une chambre de princesse avec ciel de voilages au-dessus de son lit blanc à volutes (celui d'Ikea, voyez...), son dressing n'est composé que de robes et jupes, du brillant, de la paillette, des accessoires qui vont avec, d'ailleurs, sa boîte à bijoux est largement plus étoffée que la mienne, elle laisse pousser sa chevelure aux reflets dorés, ne porterait que des chaussures dorées ou argentées et se maquillerait bien au quotidien (mais faut pas pousser).
Alors, quand j'ai su le thème de ce premier Défi'13 de l'année, je me suis dit que s'il y en avait un à ne pas louper, c'était bien celui-ci (et c'était une bonne excuse pour m'offrir le dernier Intemporels, hihihi).
Après de longs feuilletages émerveillés, Princesse Mathilde a jeté son dévolu sur le modèle Reine des neiges, celui de la couverture. Bon, il faut que je précise ici que parmi touuuuutes les robes, Mathilde voue une admiration sans borne aux robes blanches. Vous la verriez le nez collé aux vitrines de robes de mariées, les yeux brillants et la bouche ouverte... Alors si la robe blanche a en plus l'immense qualité de tournoyer et d'avoir quelques touches de clinquant, c'est le Bonhûr!!!
Robe de la reine des neiges, modèle issu de Contes de fées intemporels en 6 ans. Piqué de coton Toto ET Alex Tissus (cf. explication plus bas), fausse fourrure blanche Mondial Tissus, bouton cristal et flocons thermocollants La Droguerie
Un petit passage tout de même sur la réalisation. Je peux commencer par une chose; heureusement que je m'y suis prise tôt!! Tout d'abord, ma quête des fournitures ne s'est pas faite sans mal et je voulais un résultat à la hauteur des espérances de ma fille (et me lancer dans un gros projet n'était pas pour me déplaire, j'ai été servie!). Première étape: Mondial Tissus. Là, je trouve la popeline pour la doublure du corsage, cette jolie fourrure qui sème des poils plus que notre vieux chat Filou au printemps, la fermeture éclair, le coton pour la bride du col, mais point de velours blanc ras. Damned! Crochet chez Alex Tissus où on m'en propose à un prix qui dépasse l'entendement. Je repars bredouille (et ne sais pas encore que j'y reviendrai très vite). Plus trop le temps ce jour-là de courir les magasins, je m'attèle au report du patron, une formalité qui sera pliée avant même la fin de la sieste d'Hippolyte. Hinhin, la séance s'est vite transformée en séance de torture car les jupes devant et dos de la robe sont en 2 parties qu'il faut faire coïncider. Ce ne serait presque rien si la jupe avait une taille standard, mais celle-ci est immense (ça aurait du me mettre la puce à l'oreille pour la suite d'ailleurs) et j'ai pris quelques suées pour y parvenir. Celles qui s'y sont tentées, vous avez trouvé ça comment comme expérience?
Samedi suivant, expédition Toto habillement (rue du Loup pour les Bordelaises). Toujours point de velours blanc ras, je désespère mais vais ensuite fureter juste à côté, chez Toto ameublement. Là, je tombe sur une charmante vendeuse à qui j'expose mon projet. Nous trouvons ensemble un sublime piqué de coton en 280 cm de large. Petit calcul, il me faut selon le livre 160 X 140, j'en prends 80 cm, je devrais pouvoir tout couper dans la hauteur, ben tiens...
Retour à la maison, vous imaginez la scène, vous avez compris, la hauteur est bonne, pas de souci, mais pas assez de tissu pour y caser mes jupes gigantesques. J'essaie bien de ratiboiser un peu l'ampleur, mais ça ne passe toujours pas, et puis je veux réaliser le modèle du livre, qu'elle tournoie vraiment cette robe! J'envisage alors un retour prochain chez Toto avec expédition pour la ville et tout, mais le temps commence vraiment à presser là. Un soir, en rentrant de l'école, je me rue chez Alex Tissus donc et y trouve MON tissu, le même que chez Toto, tout pareil, à peine plus cher. Pas folle j'en prends carrément un mètre, tant pis, je ne prends plus de risque.
Une fois le tissu lavé, enfin je découpe mes pièces. Je vous assure que ça m'a pris un temps invraisemblable, je ne me suis jamais autant concentrée...
Pour la couture en elle-même, je n'ai pas eu de réels soucis, mis à part de gérer le poids et la quantité du tissu et réaliser les ourlets des manches et de la jupe qui se sont pas tout à fait ronds, l'arrière forme comme une petite traine, c'est magnifique!! Et puis il m'a fallu doubler la fourrure à coudre aux manches pour éviter que toute séance de déguisement ne s'accompagne d'une nuée de poils blancs, hum... La fermeture à glissière aussi m'a embêtée (mais bon, j'adore découdre et refaire, pas vous?) car il faut la poser après le montage de la robe, ce qui n'est pas vraiment le plus évident, vive le fil de bâti, youhou! Enfin, les finitions à la main sont assez longues, surtout quand on est déjà arrivé à la veille du Défi'13 et qu' un kiki à 39°C ne veut que sa mère, les bras de sa mère, refuse de manger et rend le peut qu'il a avalé dans une quinte de toux, bref...
Aujourd'hui je puis malgré tout vous présenter mon défi, ouf, l'honneur est sauf, la Tinette aux anges et le kiki... présentement sur les genoux de sa mère...
Allez, une petite dernière...
Pour le défilé des autres princes et princesses, y a qu'à cliquer!