Comme un air de déjà vu
D'abord, il y a une nuit comme toutes les autres, avec ses nombreux réveils, ses tétées, ce bébé qui ne s'apaise que couché contre sa mère et quelques pensées embuées piquées d'une légère angoisse.
Ensuite, la radio qui s'allume toute seule à une heure indécente, 7 heures, déjà. Une douche bien chaude pour tenter de se réveiller, le ciel encore un peu rose, un petit déjeuner pris dans le silence, seule sur le balcon... Une petite fille les pieds nus qui vient réclamer un peu de lait, qui demande pourquoi sa maman est déjà levée.
Habillage, coiffage, maquillage... faire téter son tout petit une dernière fois avant de partir, avoir du mal à s'en séparer. Mais il s'accroche lui aussi dans son sommeil.
Les rues calmes, encore un léger air de vacances, des volets clos, pas tout à fait la rentrée encore. Mettre les infos, entendre parler d'école, passer sur une station musicale plutôt.
Puis l'odeur de l'école, quelques visages déjà croisés et des prénoms à retenir. S'approprier les lieux, la salle qui sera la sienne, les meubles, le matériel, tout donne l'impression de devoir être apprivoisé, pas encore vraiment à soi.
Il reste encore d'autres écoles et visages à explorer, sept en tout, un monde! Se dire que l'on a le temps, que l'on prendra le temps, que rien ne presse pour se remettre doucement d'une vie de toute Maman à une autre, remplie autrement...
Quant au bébé, lui aussi découvre son nouvel univers et apprend à dénouer un peu les liens tissés jusqu'ici, mais rien qu'un peu, puisque chaque soir, nous en renouerons quelques uns ensemble.
La rentrée des institutrices, image Google
On en croirait certaines vêtues de robe et tuniques japonaises vous ne trouvez pas?
Et merci pour tous les gentils messages reçus qui font tellement de bien.